Etymologie des Patronymes
La plupart des noms de famille ont été formés à partir de quatre sources principales :
Le nom individuel ou nom de baptême : il peut être d’origine latine ou germanique, AUGER, BAUDOUIN, OLIVIER, ROLAND ; diminutif, MASSET, ou hypocoristique, GARNON, PINON…
L’origine ou lieu de résidence : DORLÉANS, LIMOUSIN, PICARD, CHESNEAU, BUISSON …
La place du quidam dans le groupe social : le métier, BOIRE, CHARPENTIER, MEUNIER, COUTURIER . la parenté, WILLIAMSON (fils de WILLIAM), LEGENDRE, BEAUFILS, NEVEU, COUSIN …
Un sobriquet se référant à une particularité physique, LENAIN, LEGRAND, LEROUX, ou morale LEDOUX, SAUVAGE de l’ancêtre ; dans la même catégorie rentre les noms d’animaux, le rusé s’appelait RENARD, le bon nageur POISSON etc.
Pour cette page, je remercie A. DAUZAT, Maurice VALLAS, Jean TOSCI et Jean MOREAU que j’ai pillés de façon éhontée.
Il est à noter qu’en Sologne et Berry, les patronymes sont souvent mis au féminin : La PICHETTE pour la fille de PICHET, LACLOSSE pour LACLOS, LA REYNE pour LERO
ADAM
Le premier homme (’adham = homme). Nom biblique formé sans doute sur l’hébreu ’adhamah (= terre, argile rouge), ou ’adhom (= rouge).
AGUENIER
Nom porté dans l’Ouest et dans le Centre (49, 45). Signifie fils à Guenier (fils de Guenier), nom de personne d’origine germanique, Wanhari (wan = espérance + hari = armée).
ALEXANDRE
Nom de personne d’origine grecque, Alexandros (alexein = résister + andros = homme).
ALIOT
variantes : ALLIOT, HALLIOT
C’est un nom de personne, fréquemment utilisé comme prénom au Moyen-Âge, sans doute un diminutif d’Helias (Elie).
ALLAIRE
Variantes : ALAIRE, HALAIRE, HALLAIRE
Variante du nom de baptême Hilaire (latin Hilarius < hilaris = joyeux).
ALLÉGRET
Surnom désignant une personne gaie, enjouée, vive (du latin alacer = vif, prompt, qui a dû donner par la suite alecrus), mais aussi nom de baptême au Moyen Âge.
AMIOT
Variantes : AMYOT
Diminutif de ami, ce dernier mot ayant été utilisé au moyen âge comme nom de baptême
ANGELIER
Nom de personne d’origine germanique, Angelhari (angel = pointe de l’épée ou peuple des Angles + hari = armée).
AUBRY
Nom de personne d’origine germanique, Albaric (alb = elfe + ric = puissant)
AUGER
Variantes : AUGÉ, OGER
ancien nom de baptême d’origine germanique, Adalgari (adal = noble + gari = lance).
la base présente 5 familles AUGER dont :
4 générations de descendants de Gilles Auger époux de Marie Besnard, né vers 1574 à Chissay en Touraine, 41.
3 générations de descendants de Jean AUGER époux de Michelle BARRÉ, meunier à Ligny le Ribaud, 45, né vers 1605
BAGUENAULT
Variantes : BAGAULT, BAGNAULT, BAGOUAULT
Un lieu-dit BAGUENAULT à Pontlevoy
Cette base présente 4 générations de BAGUENAULT descendant de Jehan né vers 1567 à Chitenay
BAILLY
Correspond à la fonction de bailli, le représentant légal du seigneur dans le village. C’est dans les départements du Cher et de la Haute-Saône que le nom est le plus répandu.
Cette base présente 4 familles de BAILLY dont 5 générations descendants de Jean né vers 1620 à Châtillon-sur-Cher
BARBIER
Nom de famille très fréquent correspondant au métier de barbier (celui-ci s’occupait de la barbe, mais pratiquait aussi la petite chirurgie). Le métier est attesté au XIIIe siècle.
BARILLET
Assez courant , le nom de famille est porté notamment en Loire-Atlantique et en Seine-Maritime . Plusieurs possibilités : soit une métaphore pour un homme petit et rondouillard, soit une métonymie pour un tonnelier ou un bon buveur.
BAUDOUIN
Variantes : BEAUDOUIN
ancien nom de baptême d’origine germanique, Baldwin (bald, bold = audacieux + win = ami)
3 générations descendants de Emmanuel Baudouin né vers 1600 à Jouy-le-Potier
BAZIN
Variantes : BASIN
ancien nom de baptême d’origine germanique, Basinus (diminutif de baso = combat).
BERTHELIN
Sans doute diminutif de Bertaud, de Berthou(x) ou de Berthe, noms de personne d’origine germanique.
4 familles de BERTHELIN dont 3 générations descendant de François né en 1620 autour de Thenay.
BERTRAND
Nom de personne d’origine germanique, formé avec les mots berht = brillant et hramn = corbeau. Le D final est dû à la contamination par le suffixe -AND.
4 générations de BERTRAND descendant de Pierre né vers 1645 alentour Coursay, 37
BERUÉ
Variantes : BERRUER (pour BERRUYER)
Originaire de Bourges
BESSON
signifie jumeau
BEUSTARD ?
BIET
Variante : BIETTE
Bié serait synonyme de Béat du latin Beatus, comblé heureux.
4 générations de BIET ou BIETTE descendant de Charles né vers 1605 à Château-Renaud, 37
BILLAULT
4 générations de BILLAULT descendant de Guillaume né vers 1645 à Saint-Dyé, 41
BLANCHE
BLANVILLAIN
Surtout porté dans le Maine-et-Loire, l’Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher, M.-T. Morlet le décompose en « bland vilain » (bland = flatteur, caressant), ce qui est possible mais douteux. On pensera plutôt à celui qui est originaire de Blanville, ancienne seigneurie à Saint-Luperce (28). En Loir-et-Cher la presque totalité des porteurs du patronymes sont concentrés sur deux communes Vineuil et Huisseau-sur-Cosson.
BLONDEAU
Variantes : BLONDET (36, 87) Diminutif de Blond (= celui qui a les cheveux blonds).
BLOT
Variantes : BELOT
Forme contractée de Belot, lui-même diminutif de Beau. Le nom Blot est très répandu en France, mais c’est dans la Sarthe et le Loiret qu’il est le plus fréquent.
6 générations de BLOT descendant de Blaise né vers 1580 à Feings ?
BODARD
Variantes : BODART
Nom surtout porté dans l’Indre-et-Loire (également 85, 49). C’est un nom de personne d’origine germanique, Bodhard (bod = messager + hard = dur).
BOITARD
Variantes : BOESTARD
Porté notamment dans le Loiret et la Manche, ce devrait être le surnom d’un boiteux.
BOIRE
Variantes : BOUARD, BOUVARD
Le « boëre » comme ce nom se prononçait en vieux français était un gardien de bœufs en Sologne.
6 générations de BOIRE descendant de Silvain né vers 1650 à Orbigny.
BOISON
Variantes : BOIZON, BOISSON
Habitant un lieu proche d’un petit bois
6 générations de BOISON descendant de Pierre né vers 1615 à Monthou-sur-Cher
BOISSELAS
Variantes : BOUSSELAS
Peut-être à rapprocher du métier de Boisselier, fabricant de boisseau et par extension de toute mesure en bois
BONNARD
Variantes : BONNEAU
Diminutif de bon, fréquent dans toute la France.
Cette base présente 5 générations de descendants de Julien Bonnard, né vers 1650 en Sologne.
BORDEAU
Un des nombreux dérivés de borde (ferme, métairie).
6 générations de BORDEAU descendant de Jehan né vers 1565 à Onzain.
BORDIER
Voir BORDEAU
2 familles dont :.
4 générations de BORDIER descendant de Christophe né vers 1600 à Onzain..
2 générations descendant de Mathurin né vers 1550 à Chailles.
BOUCHER
Nom de métier, bien sûr. Une précision cependant : au début, le boucher était celui qui abat les boucs (en fait les chevreaux). Mais, très vite, ce nom s’est substitué à l’ancien maiselier (disparu au XVe siècle) pour prendre son sens actuel.
2 familles de BOUCHER dont 5 générations descendant de Simon né vers 1555 à Chailles.
BOULAND
Variantes : BOULAN, BOULANT
on trouve aussi la forme Bulan. C’est une variante du picard Boulenc, désignant le métier de boulanger.
BOULARD
Nom de personne d’origine germanique, Bolohard (bolo = ami, frère + hard = dur). On envisage parfois d’autres hypothèses, notamment un dérivé du verbe d’ancien français boler (= tromper), surnom donné à un personnage rusé, trompeur.
3 familles dans 3 villages voisins descendants toutes d’un Boulard de prénom inconnu père de Guillaume et Mathurine nés respectivement vers 1575 et vers 1585
BOULLAY
Variantes : BOULET
Ce nom désigne un lieu planté de Bouleaux.
3 familles
BOULLON
Nom porté dans l’Ardèche et les départements voisins. C’est vraisemblablement un toponyme, qui évoque au départ un cours d’eau, un torrent. En Loir-et-Cher on trouve les BOULLON autour de Onzain, à l’ouest du département.
6 générations de BOULLON descendant de Noël né vers 1580 à Onzain, 41.
BOURREAU
Le nom est fréquent dans les Deux-Sèvres et dans les départements du Centre et de la Loire (37, 41, 49). On peut certes y voir un bourreau, mais il faut plutôt en faire une variante de Bourrel (11, 81, 34), qui semble avoir été un nom de baptême au Moyen Âge (voir Borreil). Le rapport avec la bourre ou la bure, souvent mentionné par les dictionnaires spécialisés, ne semble pas convenir, vu la fréquence du patronyme.
BOURU
Peut-être une variante du précédent ?
4 générations de Bouru descendant de Jehan né vers 1630 à Fondettes, 37
BOUTET
Suivant les auteurs, plusieurs étymologies possibles. Le francique botan signifiant bouter au sens de frapper peut s’appliquer à des gens querelleurs. Ce nom peut également venir du germanique bod = le messager. Ou il peut désigner un « bout d’homme » ou encore l’habitant du bout du village.
BRACQUIER
désigne un braconnier
BRASILLIER
Variante : BRAZILLER
Dans le vendômois, l’ancien verbe brasiller signifiait chauffer les sabots avec des braises. Nom menacé de disparition.
BRAULT
Variantes : BÉRAULT
Forme contractée de Béraud (voir ce nom), fréquente dans l’Indre-et-Loire. Nom de personne d’origine germanique, Berwald (ber = ours + wald = qui gouverne).
BRETON
Variantes : BERTON
Originaire de Bretagne. Au haut moyen âge des bandes de bretons, envahissaient régulièrement la vallée de la Loire pour piller.
BRINAS ?
BUISSON
désigne celui qui habite un lieu-dit le Buisson ou en est originaire. Sens du toponyme : lieu buissonneux, mais aussi lieu où pousse le buis.
CARATY
Variantes : CARATTY, CARATI, CARATIS
Le nom est porté dans l’Indre-et-Loire. Sens incertain. S’il s’agit réellement d’un nom tourangeau, on peut penser à un dérivé du verbe ’incarater’, qui signifiait dans cette région ’ensorceler’. Ce serait donc le surnom de celui qui est victime d’un sort (source : Jean Moreau, ’les Noms de famille en Touraine’). Cependant, la finale en -i a une consonance italienne. Le nom Carati (variante : Caratti) est en effet assez courant en Lombardie, où il semble désigner celui qui est originaire de Carate, localité de la province de Milan.
4 générations de CARATY descendant de Jehan époux d’Anne Robert à Argy, Indre vers 1645
CHAMPION
de Campus = plaine, terrain cultivé, et … champ de bataille. Le mot « champion » désignait au moyen âge celui qui combattait en champ clos, notamment dans les duels judiciaires, mais il semble difficile de penser que cette signification ait pu être à l’origine d’un patronyme aussi courant (signalons en outre que le sens actuel de champion ne date que de la fin du XIXe siècle, et nous est venu d’Angleterre). Il faut donc trouver une autre solution, sans doute un toponyme : il existe en effet en France de nombreux lieux-dits (le) Champion, (le) Champillon, en principe « le petit champ ». Dans tous les cas ce mot vient de champ.
Cette base présente 3 familles CHAMPION
1 en Indre-et-Loire, 3 générations descendant de Martin Champion né vers 1615 à Manthelan.
1 en Eure-et-Loire, 2 générations descendant de Fiacre né vers 1575 à Toury en Beauce.
1 en Loir-et-Cher et Indre, 4 générations descendant de Antoine Champion né vers 1630 à Lye
CHASSELOUP
pourrait désigner un chasseur de loups, mais il semble que ce soit plutôt un toponyme. Il existe en effet plusieurs lieux-dits ou hameaux appelés Chasseloup. Par exemple, le bois et le hameau de Chasseloup à Saint-Aignan-le-Jaillard (45).
4 générations descendant de Michel CHASSELOUP né vers 1575 à Huisseau-sur-Cosson
CHAUDRON
Variantes : CHAUDERON, CHODRON
désigne certainement un fabricant de chaudrons (attesté au XIIIe siècle).
6 générations de CHAUDRON descendant de Estienne né vers 1570 à Sully-sur-Loire. 45
CHÉREAU
Nom surtout rencontré dans le Centre. Il s’agit d’un nom qui désignait en ancien français un chemin carrossable, et donc celui qui habitait près d’un tel chemin. A noter qu’il existe dans la Sarthe un village appelé Cherreau, dont pourraient être originaires les porteurs des patronymes Chereau et Cherreau.
CHESNEAU
Variantes : CHESNAY, CHESNELLE, (voir aussi QUENARD)
Ce sont des diminutifs de Chesne (= le chêne), toponymes évoquant un bois de chênes. Les noms de famille désignent celui qui habite un lieu-dit le Chesnot, le Chesneau etc.
3 familles de CHESNEAU dont 3 générations descendant de Jacques né vers 1610 à Dhuizon.
CHEVALIER
Variantes : CHEVALLIER
C’est l’un des dix noms les plus répandus en France. Issu du latin populaire caballarius, le nom désigne un chevalier. Qui sont nos cavaliers ou chevaliers ? Au départ des mercenaires auxquels les seigneurs confient la garde de leurs donjons et, sans doute, la collecte des redevances auprès des paysans. Plus tard, à partir du XIIe siècle, la chevalerie deviendra un ordre auquel on accèdera par le célèbre adoubement, qui transforme le cavalier en noble. Le nom de famille peut correspondre à cette définition, ou bien être un sobriquet moqueur, ou encore désigner celui qui était au service d’un chevalier.
3 familles de CHEVALIER dont :.
5 générations descendant de Claude né vers 1640 à Cour-Cheverny..
3 générations descendant de Jacques né vers 1675, le fils est maïtre charpentier et semble ne pas être de la région, mais d’où ?.
2 générations descendant de Jean né vers 1615 à Chissay, 41
CORMERY
Peut-être formé à partir du Cormier (sorbier), arbre fréquent dans les forêts solognotes
CORNICHON
Variantes : CORNU, LACORNE
désignait en ancien français une petite corne, sobriquet qui avait en ancien français (XIIIè – XIVè) le sens de sot, niais (le sens de mari trompé n’est attesté qu’au XVIIè) Difficile de donner avec certitude la signification du surnom, d’autant que corne peut avoir aussi un sens topographique (= angle, coin).
7 générations descendant de François né vers 1555 à Villexanton.
COUETTE
Variantes : COUET
Anc. diminutif de queue ; a désigné divers objets : un agrès de marine (ecouet) (un cordage fixe au bas d’une voile et qui va en diminuant au bout depuis 1382), une pomme à queue courte, etc. On ne saurait donc préciser la valeur du surnom ; Couet est aussi un nom de hameau (Sarthe, Cher)
3 générations descendant de Michel né vers 1590 à Cellettes.
COURAPIED
Curieux nom porté dans la Mayenne et dans l’Orne, également écrit Courapié. On pense automatiquement au surnom d’un messager, mais il n’est pas interdit de songer à une déformation de Couratier (voir ce nom).
COURATIER
Surtout porté dans le Loiret, le nom désigne en ancien français (« coratier ») un courtier, un intermédiaire dans les transactions commerciales (en fait, il s’agissait le plus souvent d’un officier municipal chargé de taxer les échanges). » Vu la localisation de mon ancêtre portant ce patronyme je pencherais pour ce sens.
DARDON
sobriquet, diminutif de dard. A Blois un dard était une petite faux servant à couper les roseaux.
DEFAINS
Variantes : DEFEINGS, DEFIN
Peut-être originaire du village de Feings ?
DELARUE
Le nom désigne celui qui habite une maison près de la rue, ou encore un hameau appelé la Rue.
DESNOUX
Variantes : DESNOUES, DELANOUE
habitant près d’une noue. Nom d’origine gauloise, une noue est une terre grasse et humide fournissant des herbages pour le bétail.
DESREAUX
Variantes : DESRIAUX
Peut-être personnes attachés à un domaine royal ou près d’un ruisseau.
4 générations de DESREAUX descendant de Antoine époux de Marie POITEVIN né vers 1655 autour de Préaux, 36
DHUISMES
Variantes : D’HUIMES, DHUISME, DUIMES Nom d’origine gauloise. Originaire du village de Huisme en Indre et Loire. Il existe un lieu-dit Dhuisme près de Villeny en Sologne. Ce patronyme est actuellement classé dans les noms rares.
Cette base présente 13 générations de descendants de François DHUISMES, Meunier, né vers 1595 à Villeny en Sologne ? jusqu’à Noah DHUISME né en 2004 notre cousin.
DIOT
Variantes : DYOT, GUYOT
Peut-être un hypocoristique de Didier, sur lequel on a formé le diminutif Didiot, puis Diot par aphérèse, ou diminutif de Guy très fréquent dans toute la France.
Cette base présente 6 générations de GUYOT descendants de André né vers 1600 à Veuves ?
DOUBLET
Variantes : DOUBLIER ?
Vient peut-être du manteau de doublet (étoffe) porté au Moyen-âge, ou même sens que besson =jumeau.
Cette base présente 9 générations de descendants de Etienne DOUBLET, né vers 1580 à Nouan-sur-Loire ?
DUMOUILLAS
Variantes : DE MOLIAT
de Mouille = lieu humide, marécageux L’origine de ce patronyme semble être dans les Landes
Cette base présente 6 générations de descendants Jehan DE MOLIA né vers 1640 à ?
GARNON
Variantes : GRENON
diminutif de Garnaud. Nom de baptême d’origine germanique, Warinwald (warin = protection + wald = gouvernement, qui gouverne).
GAULLIER
Peut-être celui qui gaulait les noix
Cette base présente 4 générations de descendants de Pierre GAULIER vigneron à Mer, né vers 1640
GAUTHIER
Variantes : GAULTIER, GAUTIER
Parmi les patronymes les plus usité certains y voient une origine germanique, je préfère, l’instar d’autres y voir une étymologie gauloise, gault = le petit bois.
Cette base présente 7 lignées différentes de GAUTIER, dont :.
13 générations de descendants de Simon GAUTIER né vers 1565 à Selles sur Cher..
3 générations de descendants de Sylvain GAULTIER né vers 1600 à Courmemin
GERMAIN
Ce nom peut avoir deux significations. Soit il s’agit du nom de baptême Germanus (indiquant au départ une origine ethnique), soit du nom commun germanus (= frère). De toute façon, l’étymologie est la même dans les deux cas.
Cette base présente 5 générations de descendants de Claude GERMAIN, né vers 1610 aux Montils ou à Ouchamps, 41
GUÉRIN
Variantes : GUÉRINEAU, GUÉRINET
ancien nom de baptême d’origine germanique, Warino, formé sur la racine war (= protecteur). Le patronyme est très répandu dans l’Ouest, mais il est porté un peu partout : avec près de 57.000 naissances en 100 ans, c’est le 33e nom en France par sa fréquence.
Cette base présente 7 branches de GUÉRIN, 1 de GUÉRINET dont :.
6 générations de descendants de Louis GUÉRIN, né vers 1560 à Cheverny..
5 générations de descendants de Jehan GUÉRIN, né vers 1580 à Nouan-sur-Loire..
5 générations de descendants de René GUÉRINET, né vers 1605 à Saint-Dyé, Loir-et-Cher.
HAQUET
Variantes : HACQUET
Le nom est surtout porté dans le Nord et la Seine-Maritime. C’est peut-être un diminutif du nom de personne d’origine germanique Hacco (racine hag = enclos). Le Dictionnaire des noms de famille en Belgique romane propose aussi un hypocoristique de (Je)han (= Jean), avec une évolution similaire à celle qui a donné l’anglais Jack. A noter enfin que le haquet était autrefois un petit cheval, mais le terme semble d’apparition tardive (XVe siècle).
Cette base présente 7 générations de descendants de Pierre HAQUET, né vers 1555 à Dolus-le-Sec (37) ?
HARDY
Même sens que l’adjectif hardi, qui vient du germanique hard (= dur), sur lequel on a formé le verbe *hardjan, qui a sans doute donné en ancien français hardir (= rendre dur), dont hardi serait le participe passé.
HUET
Forme familière et affectueuse (hypocoristique) formée avec le suffixe -ET sur le nom de baptême Hue, qui est une variante très répandue de Hugues (germ. hug = intelligence).
IMBERT
Variantes : HIMBERT, RIMBERT
Nom de personne d’origine germanique (im = très grand + berht = brillant).
Cette base présente 9 générations de IMBERT descendants de Simon IMBERT, né vers 1590 à Vineuil.
JAMET
Variantes : JAMMES, JAMMET
Une forme du nom de baptême Jacques. Vient du latin Jacobus, lui-même emprunté à l’hébreu (voir Jacob). Lorsqu’on donnait ce nom au moyen-âge, on pensait beaucoup plus aux deux saint Jacques (surtout le Majeur, popularisé par Compostelle) qu’au patriarche biblique. Jammet et Jamet sont des diminutifs.
Cette base présente 6 générations de JAMET descendants de Jehan JAMET, né vers 1595 à Saint-Cyr-Semblecy, 41
JOLLY
Variante : JOLLI, JOLY
On peut espérer que ce n’est pas par dérision ou ironie que ce surnom a été créé. Un nom qui correspond à l’adjectif joli, mais avec le sens de gai, joyeux qui était le sien au moyen âge.
Cette base présente 3 générations de descendants de Pierre JOLLY, né vers 1620 à Ouchamps.
LAFAYE
Variante : FAYE, LAFAILLE
Nom très fréquent dans le Limousin, Faye est un toponyme désignant un bois de hêtres (latin fagus > fagea).
Cette base présente :
5 générations de descendants de Sylvain Lafaye époux de Gabrielle Bassinet né vers 1642 à Méasnes, 23
4 générations de descendants de Jean Lafaye époux de Denise Blondeau, né vers 1660 à Moutier-Malcard, 23
LAMBERT
ancien nom de baptême d’origine germanique, Landberht (land = pays + berht = brillant). Popularisé par divers saints, dont un évêque lyonnais et un martyr en Belgique, c’est l’un des patronymes les plus répandus en France et en Belgique.
Cette base présente 8 générations de descendants de Pierre LAMBERT, né vers 1560 à Vineuil ?
LECOFFRE
Variantes : COFFRE
La métaphore avec un coffre, en toponymie, est généralement liée à la présence d’un dolmen ?
Cette base présente 8 générations de descendants de François LECOFFRE, né vers 1575 à Onzain ?
LECONTE
Variantes : CONTE, LECOMTE, LECOMPTE, COMTESSE
Comme pour la plupart des autres titres de noblesse employés afin de désigner des gens qui étaient presque tous des paysans, on peut formuler une hypothèse assez crédible : chaque paysan dépendait d’un seigneur, auquel il versait des redevances pour sa maison et ses terres, et dont il était l’homme au moyen-âge. Mais, dans le même village, les biens (et les hommes) n’appartenaient pas tous au même seigneur. On pouvait donc très bien appeler Comte celui qui était l’homme du comte, par opposition aux autres villageois qui dépendaient d’un autre seigneur. On peut bien sûr envisager aussi un sobriquet railleur, ou encore un surnom désignant celui qui était au service d’un comte.
LEGENDRE
Variantes : GENDRE
Nom de parenté, qui semble désigner la personne ayant hérité de la maison du beau-père.
LELIÈVRE
Mon ancêtre était-il particulièrement peureux ou courait-il très vite ?
LEMAIRE
Un nom très fréquent en France. Le sens actuel de maire remonte à la Révolution. Il existait cependant au moyen-âge de nombreuses fonctions désignées par ce nom (déjà, Charles Martel était maire du palais). On peut aussi envisager un autre sens, fréquent dans les cartulaires, le plus grand, qui servait dans la plupart des cas à différencier le père du fils, le plus vieux du plus jeune (major opposé à minor).
LEMOINE
Variantes : LEMOIGNE
Un sobriquet qui devait sans doute être péjoratif au moyen âge, les moines n’ayant pas une très bonne réputation (on était par exemple gras comme un moine, sans parler des moines paillards).
Cette base présente 6 générations de descendants de Jehan LEMOINE, né vers 1620 à Cour-Cheverny ou Tour-en-Sologne
LEPAGE
Surnom donné à un jeune garçon, un valet, sens que le mot page a conservé jusqu’au XVe siècle. Vient sans doute du grec paidion (= garçon).
LEPRÊTRE
Variantes : LEPRETTRE, LEPRESTRE
Un sobriquet que l’on peut interpréter de multiples façons : le fils du prêtre, celui qui est au service d’un prêtre, celui qui a des allures de prêtre ? De toute façon, on ne trouvera jamais la solution !
LEPROU
Variantes : LEPROUX, LEPROUST, PROU, PROUST, PROUX
désigne un homme preux (= vaillant, sage, expert) ou une agglutination de ’le proust’ (= le prévôt).
3 générations de LEPROUST descendant de Louis né à Cheverny vers 1565.
LESIEUR
Variantes : LESUEUR
C’est un sobriquet formé sur l’ancien français sieur (= seigneur), mais il s’agit parfois aussi d’une variante de Lesueur qui désigne un cordonnier. Sueur vient du latin sutor (= celui qui coud, puis cordonnier).
Cette base présente 6 générations de descendants de Claude LESIEUR, né vers 1600 à Cour-Cheverny
LESPAGNOL
Variantes : LEPAGNOL, LEPAGNIEUL
Désigne celui qui est originaire d’Espagne. Le nom est fréquent dans le Nord-Pas-de-Calais. Il est également assez courant dans l’Yonne avec un nid assez important sur les bords du Cher.
Cette base présente 5 générations de descendants de Claude LESPAGNOL et Perinne SEILLIER (Sosa 6000 et 6001) mariés avant 1589 à Montrichard.
LÉVÊQUE
Variantes : LÉVESQUE
Nom fréquent en France, que l’on peut considérer soit comme un sobriquet donné à une personne qui a des allures d’évêque, soit éventuellement comme une façon de désigner celui qui acquitte les droits seigneuriaux à l’évêque (latin religieux episcopus, du grec episkopos, qui signifiait gardien). On peut aussi penser à celui qui était le domestique de l’évêque.
Cette base présente 4 générations de descendants de Pierre LÉVÊQUE, né vers 1610 à Selles-sur-Cher
LIMOUSIN
Variantes : LIMOUZIN, LIMOSIN
qui venait du limousin
Cette base présente 7 générations de LIMOUSIN descendants de Barthélémy, né vers 1640 à Villedômain, 37
LOUBEREAU
Variantes : LAUBEREAU, LOBEREAU
pourrait venir du latin Lubricus = glissant et par extension fuyant, trompeur.
2 familles dont :.
4 générations descendant de Jean né vers 1620 à Courmemin.
3 générations descendant de Gentien né vers 1595 à Villeny, 41
MAILLET
Le sens est le même que celui de Maillot, seul le suffixe étant différent. On trouve les Maillet plutôt au nord, et les Maillot plutôt au sud. Surnom désignant celui qui se sert d’un mail, d’un maillet (marteau de bois).
MARTEAU
Surnom désignant celui qui utilise un marteau, l’outil que nous connaissons, ou encore un marteau de forge (le mot a aussi signifié masse d’armes, mais ce sens n’existait plus au XIIe siècle).
MASSET
Variantes : MACÉ
Nom très fréquent en France, c’est l’un des nombreux diminutifs du nom de baptême Thomas, formé par aphérèse (Thomasset > Masset). En Sologne et dans les Pays de Loire, hypocoristique de Mathieu et Mathurin.
MAUMY
Variantes : MAULMY, MAUMIS, MOMY, MOMI, MOMIS
Un nom délicat à traiter. On le trouve dans le Massif Central et dans le Sud-Ouest notamment. Il existe un village portant ce nom dans les Hautes-Pyrénées. On peut donc le considérer comme un toponyme, mais sans grande certitude sur son étymologie. Le nom est porté dans le Nord-Pas-de-Calais (variante : Molmi), on le rencontre aussi dans la Haute-Vienne. Sens obscur. La finale en -y laisse penser qu’il pourrait s’agir d’un toponyme, du moins dans le Nord.
Porté en Limousin (23, 87), devrait être, tout comme Maumin (24), un diminutif de Maxime, équivalent de Maximin. On trouve la même évolution pour l’ancien village de Maumigny à Verneuil (58), écrit Maximiniacum en latin médiéval (L. Larchey, voir bibliographie).
Cette base présente 8 générations de descendants de René MAUMY époux de Marie Ledet, né vers 1590 à Choussy, Pontlevoy ou ailleurs
MESNEAU
Variantes : MÉNEAU, MAYNEAU
Sens en rapport avec le verbe mener ?
MÉTIVIER
Variante : MESTIVIER
fait allusion à des ouvriers agricoles venant faire la moisson (métive dans l’ouest).
MEUSNIER
Variantes : MEUNIER
Nom de métier qui se passe de commentaires.
5 familles de Meusnier dans la base dont :.
3 générations descendant de Louis né à Saint-Julien-de-Chédon, 41 vers 1620.
3 générations descendant de Toussaint né à Huisseau-sur-Cosson vers 1575..
3 générations descendant de Mathurin né à Gombergean vers 1575 et peut être plus puisqu’ils étaient meuniers.
MITAINE
désigne en principe un fabricant ou un porteur de mitaines (qui étaient au Moyen Âge des moufles).
MOQUET
Variantes : MOCQUET
On le considère comme un surnom donné à un personnage moqueur. Il faut aussi envisager un diminutif de moque, mouque, forme normande du mot ’mouche’.
Cette base présente 7 générations de descendants de Guillaume MOQUET, né vers 1550 à Vineuil ou Saint-Gervais-la-Forêt, 41
MOREAU
Variantes : MOREAUX, MORIAU, MORIAUX
L’un des noms les plus portés en France. Correspond au méridional ou au normand Morel, et désigne celui qui est brun de peau, comme un maure (également diminutif du prénom Maur). Outre la région parisienne, c’est dans le Nord et dans l’Indre qu’on trouve le plus de Moreau.
Cette base présente 11 familles différentes de MOREAU dont :.
4 générations descendant de Simon né vers 1575 aux Montils.
2 générations descendant de Estienne né vers 1667 à Dolus-le-Sec, 37.
2 générations descendant de Jehan né vers 1615 à Vineuil, 37.
2 générations descendant de Anthoine né vers 1620 à Nouan-sur-Loire, 41.
2 générations descendant de Simon né vers 1680 à Chemillé-sur-Indrois, 37.
4 générations descendant de Jacques né vers 1640 à Vineuil, 41.
MORIN
Variantes : Maury, Maurin
Plus qu’aux Maures, il faut ici penser à un nom de baptême, équivalent catalan de Maurin (issu du latin Maurinus, dérivé de Maurus). Saint Maurin fut un martyr du VIe siècle. Maury peut également être parfois une forme abrégée de Maurici (= Maurice). Enfin, dans des cas beaucoup plus rares, on peut envisager une personne originaire du village de Maury. Nom de baptême courant au moyen âge en Languedoc et en Provence.. Variante de Maurin, fréquente en Normandie, en Bretagne et en Vendée.
MOTTE
Variantes : LAMOTTE, LAMOTHE
Désigne celui qui est originaire d’un lieu-dit (la) Motte, toponyme désignant une butte, souvent artificielle, surmontée d’une fortification.
MOULIN
Le nom désigne en principe par métonymie un meunier.
4 générations descendant de François, tisserand, né vers 1545 à ?
MUSSET
Variantes : MUSSÉ
Pourrait venir de musse terme de vénerie : passage étroit d’un fort ou d’une haie, pour les lièvres, les lapins et autres gibiers. Se musser en Berrichon et Solognot a le sens de se glisser dans un lieu étroit.
NAUDIN
Variantes : NODIN, NAUDINET
Rencontré un peu partout en France, c’est un hypocoristique de noms comme Arnaud ou Renaud, formé par aphérèse et suffixation.
5 familles NAUDIN, 1 NAUDINET dont :
dont 6 générations descendant de François NAUDIN né vers 1558 à Saint-Cyr-Semblecy (rattaché à la Ferté-Saint-Aignan pour former la Ferté-Saint-Cyr)
OLLIVIER
Nom de baptême très répandu, du fait de la valeur symbolique de l’arbre : représentant d’abord la sagesse et la paix, il a été aussi associé au Jardin des Oliviers. On pensera enfin au phénomène de mode dû au personnage d’Olivier dans la Chanson de Roland.
la base présente 6 générations de OLLIVIER descendants de Silvestri né vers 1550 à Morée, Loir-et-Cher
PASQUIER
Variantes : PASQUET, PAQUET
Ce nom désigne un pâturage ou un droit de pâture. Il vient du latin *pascuarium, formé sur le verbe pascere (= paître).
4 générations descendant de Gilles né à Loché-sur-Indrois, 37 vers 1600
PERROCHON
A rapprocher de pierre. Peut-être diminutif de Perroche, toponyme désignant un terrain pierreux.
3 générations de PERROCHON dans l’Indre autour de Cloué (rattaché à Ecueillé) descendant de Louis époux de Marie RICHARD né vers 1665
PEZY
Variantes : PÉZY, PAISI, PAIZY, PESI, PISI, PIZY.
Vraisemblablement originaire du village de Pezy en Eure et Loire. Ce patronyme est actuellement classé dans les noms rares.
Cette base présente 13 générations de descendants de Martin PEZY né vers 1590 à Cour-Cheverny, 41
PICARD
Originaire de Picardie, mais aussi ouvrier se servant d’un pic.
PICHET
Variantes : PICHETTE
Surtout porté dans l’Indre-et-Loire, c’était en ancien français un petit pot (surnom de potier) mais aussi une mesure de capacité (surnom éventuel d’un mesureur).
7 générations descendant de Michel PICHET, peut-être décédé à Lye, 36 avant 1634, son épouse Jeanne FRANQUELIN y décède le 05.12.1648.
PINARD
C’est le plus souvent un toponyme, dérivé de Pin. Diminutifs : Pinardaud, Pinardeau, Pinardel, Pinardin, Pinardon.
Cette base présente 7 générations de PINARD descendants de Benoist PINARD, né vers 1580 à Chémery ?
PINON
Très répandu dans le Centre, le nom est, comme PINARD, un diminutif de Pin, nom d’arbre mais peut-être aussi nom de baptême médiéval.
Cette base présente 7 générations de descendants de Michel PINON, né vers 1593 à Montlouis en Indre et Loire
PION
Le mot pion désigne un perreyeur, dérivé de pier = extraire de la pierre
Cette base présente 2 familles dont 5 générations de descendants de René PION, né vers 1585 aux Montils ou à Monthou-sur-Bièvre
PLOTTU
Variantes : PLOTU
Nom rencontré en Sologne, et plus généralement dans le Centre (41, 45). Semble être un sobriquet appliqué à celui qui a les pieds plats (latin plautus = plat, large).
POTHÉE
Variantes : POTÉ, POTET, POTHET
Vient peut-être du mot pot (surnom d’un potier ou d’un marchand), de la silhouette du premier porteur qui ressemblait à un pot, ou d’un diminutif de l’ancien français poesté, territoire dépendant d’une seigneurie, et donc un toponyme. (cf. TOSTI).
Au moyen-Age, les serfs étaient appelé des divers noms : d’homme de corps ou de poté (de potestate), de mainmortable, de taillable, de serf ou de vilain.
Cette base présente 12 générations de descendants de Anthoine POTÉ, laboureur, né vers 1565 à Cour-Cheverny.
POTEREAU
Variante : POTTEREAU, POTHEREAU
Cette base présente 2 générations de descendants de Michel POTEREAU, né vers 1595 à Candé sur Beuvron, 41
PROUTEAU
Variantes : PROTEAU
Nom rencontré en Vendée et en Poitou-Charentes. C’est un diminutif de Proust, forme contractée de Provost et Prévost. Le Prévôt était au MoyenÂge un officier de Justice ou un écclésiastique.
Cette base présente 1 famille à Cour-Cheverny dont
5 générations de descendant de Claude PROUTEAU, né vers 1590 à Cour-Cheverny par Jean PROUTEAU
3 générations descendant du même Claude par Claude PROUTEAU un autre de ses fils
QUENARD
Variantes : CANARD
Il faut sans doute en faire un dérivé de quêne (= le chêne), et donc un toponyme.
ROLAND
Variantes : ROLLAND
Nom de personne popularisé par le héros de la chanson de geste, très célèbre dans la chaîne pyrénéenne (il a donné son nom à de nombreux toponymes). Il est d’origine germanique : Hrodland (hrod = gloire + land = pays).
4 générations descendant de Simon né vers 1595 à Millançay, 41
ROTTÉ
Variantes : ROTTE, LAROTTE
Nom rare, dont l’origine géographique est incertaine. Cependant, le toponyme Rotte est fréquent dans l’Ouest ou il désigne une route, un chemin ; dans le Loir-et-Cher, il désigne un chemin creux, en Lorraine, il est lié à des cours d’eau, en Savoie, il désigne un lieu éboulé.
5 familles différentes de ROTTE ou ROTTÉ dans la base dont 3 descendant du même couple d’ancêtre, Gentien ROTTÉ et Marie CORNU qui vécurent à la fin du XVIème siècle à Cheverny
1 famille originaire de Vineuil, descendant de Philippe né vers 1625
5 générations descendant de Maria né vers 1580 à Dhuizon, 41 ou Beaugency, 45
ROUCHEUX
Variantes : ROUCHEREUX
Nom de métier : le roucheux était un ouvrier chaumier qui couvrait les toits de roseaux.
Cette base présente 6 générations de descendants de Michel ROUCHEUX, né avant 1570 à Messas ou Baule, 45
ROULET
Variantes : ROULLET, ROULEAU
Variante de Rolet. On peut hésiter entre deux significations : soit un surnom donné à un scribe (rolet = petit rouleau), soit un diminutif du nom de personne d’origine scandinave Rol (ou germanique Roul).
8 familles différentes de ROULET dont :
6 générations de descendants de Marin Roulet, meunier, né vers 1560, décédé avant 1630 à St Cyr Semblecy, 41
5 générations de descendants de ? Roulet époux de Sylvaine Gaignaison né vers 1600 à Cour-Cheverny, 41
4 générations de descendants de Thomas Roulet, cordonnier à Couddes, 41 décédé avant 1667
3 générations de descendants de Louis Roulet né vers 1585 décédé avant 1645 à Saint-Aignan, 41
ROUSSEAU
Variantes : ROUSSEAUX, ROUSSEL Diminutifs formés sur Roux
RUÉ
Variantes : Cette base présente 4 générations de descendants de Jacques RUÉ, né vers 1650 à Cour-Cheverny ?
SAMAIN
Variantes : SAMIN, SAMINE
Correspond à l’ancien français samin, fine étoffe de soie. C’est le surnom donné à un marchand de soie.
SAMSON
Variantes : SANSON, SAINSOT
Nom porté par un célèbre personnage biblique, juge d’Israël, dont la force exceptionnelle était liée à son abondante chevelure.. Etymologie : hébreu shimshôn = petit soleil, formé sans doute sur Shamash, le dieu soleil akkadien. Le nom Samson est surtout porté en Bretagne (56).
Cette base présente 4 générations de descendants de Pierre SAMSON, né vers 1604 à Thenay ?
SAULNIER
Variantes : SAUNIER, SAUNIÉ
Du latin de basse époque salinarius, désigne celui qui extrait ou vend du sel, ou encore un lieu d’où on extrait le sel. Sous l’ancien régime les faux-sauniers se livraient à la contrebandes du sel.
Cette base présente 6 générations de descendants de Pierre SAUNIER, né vers 1634 à Valençay, 36 ?
SAUSSET
Variantes : SAUCET
Désigne celui qui habite un lieu-dit le Sausset (= bois de saules). Le nom de famille est surtout porté dans le Loir-et-Cher.
Cette base présente 2 branches de Sausset qui descendent toutes deux de Pierre Sausset, marchand et Marguillier de Dhuizon décédé après 1616.
SAUVAGE
C’est sans doute un sobriquet désignant une personne sauvage, vivant à l’écart (< latin silvaticus = de la forêt).
SEGRET
Variantes : SECRET
nom assez rare dans le Loir et Cher. personne détenant le secret, sorcier ou bien personne originaire de la ville de Segret en Maine et Loire.
SEIGNEUR
On le considère comme un sobriquet appliqué à celui qui a des allures de seigneur.
Cette base présente 7 générations de descendants de Charles SEIGNEUR, Vigneron, né vers 1585 à Nouan-sur-Loire ?
SOMMIER
C’est dans le Loir-et-Cher que le nom est le plus répandu. Il a dû désigner celui qui transporte des marchandises ou qui conduit des bêtes de somme (ancien français somier).
TESNIER
Variantes : TÉNIER
Il pourrait désigner un tenancier (ancien français teneor), ou à une variante de Ténière, Tesnière (= tanière, terrier de blaireau).
Cette base présente 6 générations de descendants de Jean TESNIER, né vers 1600 autour de Cheverny ?
TRILLAUD
Nom que l’on trouve essentiellement dans la région Poitou-Charentes (16, 86), formé avec le suffixe -aud (diminutif ou péjoratif, difficile de se prononcer) sur Trille, qui signifie treille (généralement consacrée à la vigne).
Cette base présente 8 générations de descendants de Estienne Trillaud époux de Marguerite Massot né vers 1680 à Nouziers, 23
Et 4 générations de descendants de Sylvain Trillaud époux de Charlotte Chomeau, né vers 1682 à Lourdoueix-St Pierre, 23 ou Aigurande, 36
TURPIN
Variantes : TURPAIN
Ancien nom de baptême, issu du latin Turpinus, de l’adjectif turpis (= laid, hideux).
VIAU
Variantes : VIAL, VIAUD, VIAULT, VIAUT, VIAUX, VEAU
forme contractée de Vidal. Le nom vient du latin vitalis = lié à la vie.
5 générations de Viau descendants de Noël Viau né vers 1570 à la Ferté-Saint-Aubin, 45