Saint Genou
ou Saint Genouph
Né à Rome vers l’an 230, GENULPHUS fut envoyé avec son père GENITUS évangéliser Cahors, de là ils montèrent vers la Sologne.
Ermite à Selles-Saint-Denis en Sologne, au IIIème siècle. Sa {Vita} situe le lieu de sa prédication dans la civitas Geturnicensis ou (Ge)tur(o)nicensis, c’est-à-dire Tours.
L’inscription carolingienne en l’honneur de « GENVLPHVS » conservée à Saint Genouph témoigne de l’ancienneté du culte.
Saint-Genou vécu et mourut à Selles-Saint-Denis, qui s’appelait auparavant Saint-Genouph. Une fontaine, bâtie sur une source, porte encore son nom. Après sa mort ses ossements furent mis dans une chasse et exposés longtemps à la vénération de fidèles dans une petite chapelle située au milieu du bourg du village. .
Au moment des invasions normandes sous Charles le chauve (843-877), le corps du saint a été transporté dans l’Abbaye de l’Estrée, fondée en 833 et devenue Saint Genou. Puis les reliques furent transportée à Saint Maurille d’Angers.
Saint genou faisait dit-on de nombreux miracles et sa réputation attira une foule de pèlerins qui jetèrent les fondations du village. Un vieux pont jeté sur la Sauldre ‘ Pont aux Pèlerins ‘ témoigne de cet héritage. .
Patronyme oblige, ce saint guérissait de l’arthrose du genou et des rhumatismes. Jusqu’en 1940 on y venait, le lundi de Pentecôte en pèlerinage..
Une chapelle, où ont été redécouvertes lors d’une restauration des peintures médiévales décrivant la vie du saint en 34 tableaux, porte également son nom. .
Plusieurs légendes sont attachées à cette source : on dit que Saint Genou, Sainte-Montaine, Sainte Solange (patronnes du Berry et de la Sologne) étaient frères et soeurs et se réunissaient quand ils voulaient se voir à la fontaine.